Free our last 6 dolphins in Belgium.

Jane Goodall

Jane Goodall condamne les delphinariums

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Jane Goodall n’est rien moins que la Copernic de l’éthologie, celle dont les observations de terrain ont renversé nos antiques certitudes quant au « propre de l’homme ».

En octobre 1960, elle observe pour la première fois un chimpanzé en train de fabriquer des outils destinés à pêcher les termites. Cette découverte ébranle la notion « d’être humain», qui attribuait alors ce comportement au seul Homo faber. Grâce à ses recherches, nous savons désormais que les chimpanzés sont presque identiques aux humains, tant au niveau génétique qu’intellectuel ou affectif. Ils chassent en bande, se font la guerre, honorent leurs défunts, communiquent et entretiennent entre eux des liens forts et durables.

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Ses innombrables travaux l’ont amené à donner des noms aux chimpanzés qu’elle côtoyait et à leur reconnaître une personnalité, extrayant ainsi les primates de leur image de brutes pour estomper peu à peu la distinction entre les grands singes humains et les autres.
Depuis des années, Jane Goodall se bat pour la protection des chimpanzés en milieu naturel et contre leur exploitation par les laboratoires, les cirques, les films ou les zoos.

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Aujourd’hui, le Dr Jane Goodall se donne pour mission essentielle d’alerter l’opinion publique à propos des dangers qu’encourt notre planète et de faire évoluer les comportements individuels vers un plus grand respect de notre environnement. Fondé en 1977, en Californie, l’Institut Jane Goodall célébrait récemment ses trois décennies de recherches, d’éducation et de conservation de la faune.

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Jane ne fut pas seule, bien sûr, à explorer les cultures non-humaines à ce moment de l’histoire.
Diane Fossey nous fit comprendre toute la douceur de la société gorille. Biruté Galdikas nous ouvrit les portes du monde subtil, gracieux et pacifique des orang-outans. A leur suite, Franz De Wall  mit en évidence la politique et la morale des peuples chimpanzés, tandis que Hal Whitehead démontrait l’usage de dialectes chez les cachalots.

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Mais après Jane, il devint évident qu’on ne pouvait plus considérer un grand singe, un éléphant ou un cétacé autrement que comme des «personnes», pour ne parler que de ces 3 espèces dont les capacités cognitives et émotionnelles se rapprochent le plus des nôtres malgré d’autres Umwelt.

Toute une génération de scientifiques indépendants adhère aujourd’hui à cette vision des choses, proprement révolutionnaire.
Aussi violent, aussi irrationnel, aussi viscéral que le racisme, le Spécisme imprègne en effet toutes nos philosophies, nos recherches, nos loisirs, notre alimentation. La dichotomie Homme Animal constitue le fondement même de l’économie de marché que nous pratiquons depuis le néolithique. Il nous faut continuer à croire et à faire croire que la « bête » n’est qu’une machine biologique, privée d’être propre, pour pouvoir l’exploiter, la tuer, s’en nourrir ou rire d’elle sans remords. Penser différemment signifierait la fin de notre façon de vivre et la nécessité d’en trouver une nouvelle.

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Plus d’abattoir, plus d’élevage, plus de massacres d’éléphants ou baleines, plus de forêts incendiées au profit de l’huile de palme tandis que fuient les orang-outans. Plus de zoos, plus de delphinariums, rien que des sanctuaires naturels in situ ou dans des zones climatiquement proches à l’abri des violences humaines. Et finalement plus de pollution non plus, plus d’énergies fossiles, plus de surpopulation, tout simplement parce que nous ne pouvons pas nous permettre de massacrer des millions d’espèces et de ravager leurs biotopes sans encourir le risque de nous détruire nous-mêmes.

En toute logique, Jane Goodall s’est évidemment opposée à l’Industrie du Dauphin Clown.
C’est grâce à elle et à des gens comme elle que nous pouvons encore croire en notre propre humanité. Et garder de l’espoir.

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