Free our last 6 dolphins in Belgium.

Seaworld à la Bourse de New York : le triomphe de l’esclavagisme !

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L’attraction animalière est un marché d’avenir

PETA achète des parts de SeaWorld !

Les delphinariums et autres parcs d’attractions animaliers sont des entreprises commerciales.
Par définition même, leur raison d’être est de gagner de l’argent. Manipulant de plus en plus de « matériel vivant » derrière les pieux mensonges de la recherche, de la conservation et de la pédagogie. De gros holdings sont aux commandes de ces enfers aquatiques. En Europe, ce sont principalement la Compagnie des Alpes, Aspro Ocio, Grévin et Parques Reunidos. Tous prospèrent.

Mais le fait que SeaWorld, ce géant dont l’ombre couvre les delphinariums du monde entier, affiche aujourd’hui une aussi insolente santé financière a de quoi faire frémir. Car des sociétés de cette taille peuvent désormais tout se permettre : importer des bélugas russes, acheter les politiciens, les médias, les juges et les scientifiques ou criminaliser ses détracteurs.

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Le Dr Ingrid Visser fait ainsi l’objet de poursuites judiciaires de la part de Loro Parque, au prétexte qu’elle l’aurait calomnié en dénonçant le triste état de l’orque Morgan.  Bonne nouvelle tout de même : Death at Seaworld, le livre et Blackfish, le film, sont les deux derniers médias en date qui font trembler le colosse. Le public commence peu à peu à saisir toute l’horreur de ces shows wagnériens dignes d’un concert de rock, fouettées de rayons laser et relayées sur écran géant. Il commence à deviner la souffrance des acteurs qui rejouent jusqu’à la mort la même pièce imbécile.

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Des pingouins de SeaWorld ont été apportés à la Bourse de New York pour promouvoir les premiers appels d’offres publics.

Aux yeux de nombreux Américains, la société SeaWorld est sympathique : elle leur propose de s’amuser en famille au milieu des pingouins et des orques. Pour le Groupe Blackstone, elle représente surtout un potentiel de rendements lucratifs.

Ce 17 avril 2013, SeaWorld Divertissement a fait ses grands débuts sur le New York Stock Exchange, lors de l’une des plus grandes offres d’une société  d’investissement de capital privé au cours des derniers mois. SeaWorld est devenu une affaire en or pour Blackstone, dont les bureaux de Park Avenue ont également reçu la visite des deux manchots dressés.

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L’offre publique initiale a bénéficié d’un envol prometteur dès le jeudi soir, avec des parts de tarification SeaWorld à 27 $ chacune. A ce prix, l’affaire a grimpé jusqu’à  702 000 000  dollars et valorisé la société de 2,5 milliards de dollars. Si Blackstone, qui a payé environ 2,3 milliards de dollars pour SeaWorld en 2009, vend désormais des actions en offre publique, il n’en conservera pas moins le contrôle complet de l’entreprise. Après avoir investi environ 1 milliard de dollars de capitaux propres dans l’affaire, Blackstone a reçu des dividendes de 500 millions de dollars l’an dernier et 110,1 millions de dollars l’année précédente.

La compagnie SeaWorld, qui comprend d’autres attractions que les dauphins, n’était naguère qu’une diversification commerciale du fabricant de bière géant Anheuser-Busch InBev. Blackstone a racheté la société, qui ne faisait pas partie du vrai métier d’Anheuser-Busch InBev, en pariant sur la force des marques déposées et connues de SeaWorld et de Busch Gardens.

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Depuis lors, SeaWorld a ajouté des produits, y compris des applications pour iPhone et Android.
Elle a également acquis un parc d’attraction supplémentaire l’an passé, soit le 11ième du lot.  SeaWorld met tout en oeuvre pour s’appuyer sur d’autres marques bien connues, comme Coca-Cola ou le WWF, afin de les associer à l’introduction d’un personnage animé, Puck le Pingouin, dans son parc d’Orlando en Floride.

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SeaWorld acquiert des bénéfices issus de ses spectacles de cetacés, manèges et autres attractions, gagnant 77,4 millions de dollars l’an dernier, soit 4 fois plus qu’en 2011. Afin de fidéliser ses nouveaux investisseurs, elle envisage de leur verser un dividende de 20 cents par action à partir de ce trimestre.

Mais une entreprise aussi prospère que SeaWorld n’en est pas moins vulnérable à une chute de l’économie. La crise et la récession rendent le consommateur frugal. La société tire l’essentiel de son argent des entrées dans ses parcs à thème, assorties de ventes d’aliments et de souvenirs. Le prix moyen de son billet est plus élevé que celui de ses principaux concurrents, Six Flags et Cedar Fair. Dès lors, SeaWorld essaie d’attirer le plus large public.

« Il s’agit plus d’une stratégie de lieu de destination », a déclaré M. Corydon. « Orlando ou les parcs de Californie du Sud sont connus dans le monde entier et attirent les clients hors de leur ville et même de leur pays ».

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Une seule ombre au tableau mais de taille : celle de Tilikum qui plane toujours au-dessus de SeaWorld, depuis ce jour de 2010 où l’orque massacra sa dresseuse sous les yeux horrifiés des visiteurs.

Cet « accident » a soulevé de vives critiques dans les médias et constitue d’ailleurs le thème central du documentaire Blackfish.
Après avoir été contraint  de revoir à la hausse ses protocoles de sécurité, SeaWorld continue à faire face aux conséquences juridiques de la mise à mort de Dawn Brancheau. La compagnie a du affronter l’organisme gouvernemental Occupational Safety and Health Administration à plusieurs reprises. « Une fois qu’un dresseur se trouve dans l’eau avec une orque qui choisit de se comporter de manière indésirable, ce dresseur est à la merci du cétacé» a même écrit Ken S. Welsch, un juge fédéral de droit administratif travaillant pour l’OSHA, lors d’un rendu judiciaire l’an dernier.

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Blackstone, la plus grande firme de placements alternatifs au monde, a néanmoins donné la preuve de sa santé économique dans toutes ses activités. Jeudi, Blacksone a déclaré que son bénéfice avait augmenté de 28% au premier trimestre, atteignant les 628 millions de dollars et que ses actifs sous gestion étaient en croissance.

L’offre a été gérée par Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America Merrill Lynch, Barclays et Wells Fargo Securities. Blackstone a fait un joli coup en investissant dans SeaWorld.

En Janvier, l’entreprise a invité deux manchots de Magellan dans ses bureaux de Manhattan. Les pingouins se sont bien comportés, paraît-il. Mais ils se sont montrés mal élevés en quittant la table de conférence et laissant là les cadeaux inattendus qu’on leur offrait sur le tapis.

D’après Dealbook-NYTimes

Lire aussi :
SeaWorld : petits crimes en amis
The Global Theme Park Industry
Sauvez les esclaves de SeaWorld

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Le propriétaire de Loro Parque, Wolfgang Kiessling (à droite)
avec Brad Andrews, Chief Zoological Officer de SeaWorld Parks & Entertainment ( à gauche).

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http://dealbook.nytimes.com/2013/04/18/seaworld-prices-i-p-o-at-top-of-range/?emc=eta1

On Friday, SeaWorld Entertainment will make its debut as a public company on the New York Stock Exchange in one of the biggest offerings of a private-equity-backed company in recent months. SeaWorld has become a signature investment for Blackstone, which recently played host to a pair of penguins in its Park Avenue offices.

The initial public offering had a promising start Thursday evening, with SeaWorld pricing shares at $27 each, at the top of an expected range, according to a person briefed on the matter who was not authorized to speak publicly. At that price, the deal raised $702 million and valued the company at $2.5 billion. Blackstone, which paid about $2.3 billion for SeaWorld in 2009, is selling shares in the public offering but will retain control of the company. After investing about $1 billion of equity in the deal, Blackstone received dividends of $500 million last year and $110.1 million the year before. The theme park company, which includes other attractions, was once a division of the giant beer maker Anheuser-Busch InBev. Blackstone bought the company, which was not part of Anheuser-Busch InBev’s core business, in a bet on the strength of brands like SeaWorld and Busch Gardens. Since then, SeaWorld has added products, including iPhone and Android apps, and acquired an additional theme park last year, bringing the total to 11. It is also trying to build on its well-known brands, with plans to introduce an animated penguin character, Puck, at its theme park in Orlando, Fla. SeaWorld has turned a profit from live shows, thrill rides and other attractions, earning $77.4 million last year, four times what it made in 2011. As a sweetener for its new investors, it plans to pay a dividend of 20 cents a share starting this quarter. But SeaWorld’s business model is vulnerable to a weak economy and to consumers who remain frugal in the wake of the recession. The company gets most of its money from admissions at its theme parks, and relies on sales of food and merchandise. Its average ticket price is higher than those of two main rivals, Six Flags and Cedar Fair, according to a research note from Ian Corydon, an analyst with B. Riley & Company. Still, SeaWorld is trying to attract a broad swath of visitors. “It’s more of a destination park strategy,” Mr. Corydon said. “The Orlando and Southern California parks are known the world over and draw guests from out of town.” SeaWorld is still haunted by an incident at its theme park in Orlando, where a trainer was killed by an Orca whale in full view of visitors in 2010. The accident drew intense criticism in the news media, and it is the subject of the documentary “Blackfish,” which is scheduled for release this summer. After revising its safety protocols, SeaWorld continues to deal with the legal fallout from the killing. The company has clashed with the Occupational Safety and Health Administration, which issued several citations. “Once a trainer is in the water with a killer whale that chooses to engage in undesirable behavior, the trainer is at the whale’s mercy,” wrote Ken S. Welsch, a federal administrative law judge for the Occupational Safety and Health Review Commission, in a ruling last year. Blackstone, the largest alternative investment firm in the world, has shown strength in its business over all. On Thursday, the firm said its profit in the first quarter rose 28 percent, to $628 million, as it reported growth in its assets under management. Before holding the initial public offering, Blackstone was reported to have fielded takeover offers for SeaWorld. But it turned them down, according to reports, betting that the public market would offer better returns. The offering was handled by Goldman Sachs, JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America Merrill Lynch, Barclays and Wells Fargo Securities. Blackstone has had some fun with its SeaWorld investment. In January, the firm invited two Magellanic penguins to its Manhattan offices. The penguins were well-behaved, a person with knowledge of their visit said at the time. But not being housebroken, they left unexpected gifts on a carpet and a conference table.

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Une Réponse

  1. Peta qui achète des parts! Soi disant pour avoir son mot à dire pour faire libérer les mammifères marins! Et Sea world qui compte racheter Peta!
    J’avais beaucoup d’admiration pour Peta et ses campagnes chocs! Là, je suis extrêmement déçue et triste! Je compte bien écrire à Peta france.
    Quelle chance, je ne leur ai jamais donné un sou!

    17/07/2013 à 15:30

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